Marc baille, Mélanie se frotte les yeux, Patric s’étire, les lettres dansent, leur vue se brouille, la voix du maître est lointaine et monotone, lui aussi a hâte que le cloche sonne...
– Le calme –
Derrière la porte suivante, un vrai vacarme. L’un bondit de sa chaise, l’autre le rassied : « Non, moi d’abord ! »... Tandis qu’un troisième se rue sur le tableau : « Je sais ! ». On tape des pieds et des poings, certains applaudissent en l’air, d’autres se déplacent pour expliquer autre chose à quelqu'un.
– Le chaos ? –
Dans lequel de ces deux cours les choses apprises resteront ?! plus…
Les maths sont un bon exemple de cours où l’on peut avoir des émotions fortes, car elles sont une compétition vraie et juste, où " vrai" et " faux" ne sont pas questions de point de vue et où l’on ne peut pas déverser bêtement un texte appris par cœur. Tout se fait dans l’instant. C’est le même principe qu’au foot : il faut se démener pour marquer !
Si ça fuse dans tous les sens pendant le cours, ce n’est pas par " manque de discipline ", mais bien par engagement !